Méfiez-vous des dangers liés à la consommation de certains poissons et crustacés

Les poissons et crustacés contiennent de nombreux nutriments qu'il est important d'intégrer à votre régime alimentaire. Ceci dit, il est également nécessaire de prendre certaines précautions lors de la préparation du poisson. Ces lignes directrices vous guideront à travers les risques potentiels pour vous permettre de profiter des bienfaits de la mer en toute sécurité.

Certaines préparations à base de poisson cru, notamment les sushis, peuvent héberger des parasites.

• Le hareng «vert» néerlandais et le gravlax scandinave (saumon mariné) sont également crus, mais le processus de marinade utilisé pour le hareng et le gravlax correctement réalisé élimine les vers et les œufs.
• Les poissons gras, comme le hareng et le maquereau frais, doivent être cuits ou transformés peu de temps après avoir été pêchés. Conservées trop longtemps, ils deviennent vulnérables à une croissance bactérienne qui peut causer une intoxications combroïde caractérisée par une éruption et des maux d'estomac.

Les crustacés provenant d'eaux polluées par les déchets humains apportent une menace d'hépatite virale en plus d'infections bactériennes qui peuvent provoquer de graves troubles gastro-intestinaux.

• Les fermes conchylicoles sont tenues de respecter des normes de santé extrêmement strictes pour s'assurer que leurs produits ne présentent aucun risque, mais une contamination bactérienne est toujours susceptible de se produire.
• La vieille règle qui impose de ne manger les huîtres crues que pendant les mois en «R» conserve une certaine validité puisque les bactéries sont plus susceptibles de survivre dans des eaux plus chaudes.
• Une cuisson adéquate détruit les bactéries qui peuvent contaminer les huîtres.
• Les eaux côtières sont, à certains moments, teintées de rouge par une certaine espèce d'algues (Karenia brevis) au cours d'un phénomène appelé «marée rouge». Les crustacés dans les zones de marée rouge ne devraient pas être consommés car ils contiennent un concentré de la toxine produite par les algues.
• La consommation de mollusques contaminés fait apparaître les symptômes d'intoxication sous une trentaine de minutes: engourdissement du visage, difficultés respiratoires, faiblesse musculaire et parfois une paralysie partielle.
• L'intoxication par ciguatera, qui est similaire, est provoquée par une toxine issue d'une espèce de plancton. Le plancton est consommé par les poissons qui transmettent ensuite le poison à l'homme. Dans certains cas, les effets de cette toxine ont duré plus de 20 ans.

Les grands poissons à longue espérance de vie comme le thon, le requin, le thazard et l'espadon, peuvent accumuler des contaminants métalliques lourds, en particulier le mercure, qui sont toxiques pour le système nerveux humain et peuvent être dangereux pour les bébés à naître.

• En raison de ce danger potentiel, les femmes doivent éviter totalement ces poissons pendant la grossesse ou ne pas en manger plus d'une fois par mois.
• En ce qui concerne le thon en conserve, le germon a tendance à avoir une teneur plus élevée en mercure que le thon pâle.
• Certains groupes de consommateurs recommandent aux femmes enceintes de ne pas manger plus de 170 grammes (six onces) de thon pâle tous les quatre jours et tous les 10 jours pour le germon.
• Certaines espèces de poissons pêchés dans certaines zones peuvent présenter des niveaux élevés de PCB et d'autres polluants industriels. Elles sont à éviter.
• Il est conseillé aux femmes enceintes de ne pas manger de bar rayé, en particulier en provenance des régions du nord-est, pour éviter l'accumulation de résidus d'huile.

Prenez conseil auprès de votre service de santé locale avant de manger les poissons pêchés dans les rivières et lacs de la région. Ils peuvent contenir des polluants nocifs.