6 façons de préparer votre cour pour y jardiner

15 juin 2016

Préparez-vous votre cour, ainsi que vous-même, pour la saison des plantations? Deux des premiers éléments à tenir en compte sont le sol et le paillis. Tant que votre sol ne sera pas prêt, il est inutile de commencer la plantation. Voici six éléments auxquels il faut d’abord penser.

6 façons de préparer votre cour pour y jardiner

1. Préparer le sol avant la plantation

La plus grande erreur des jardiniers amateurs est la plantation dans un sol non travaillé.

  • Les professionnels savent que pour encourager la santé des plantes, il n’y a rien, absolument rien, de tel que l’attrait d’un sol friable qui fournit beaucoup d’éléments nutritifs, qui permet aux racines de se développer librement et qui retient l’eau tout en offrant un drainage adéquat.
  • Le seul problème, c’est que la plupart des sols ne sont pas structurés comme cela naturellement!
  • Si c’est votre cas, vous devrez ajouter une quantité généreuse de compost et passer un rotoculteur dans le sol compact ou préparer le sol autrement.
  • Planifiez d’entamer ces travaux avant la plantation, car la tâche est presque impossible après que les plantes sont dans le sol.

2. Faire une analyse de sol

Les jardiniers professionnels commencent presque toujours par faire un test de sol pour les nouveaux clients.

  • Pourquoi? Ils savent qu’avant de penser à la plantation ou de passer à cette étape, ils éviteront bien des problèmes en découvrant d’abord le pH du sol, la teneur en nutriments principaux et la texture (jusqu’à quel point le sol est limoneux, par exemple). Moyennant un petit supplément, vous pouvez en faire de même.
  • En tenant compte de l'état de votre sol actuel, vous pourrez choisir des plantes qui auront un bon rendement dans ces conditions, et votre jardin aura de bien meilleures chances.
  • Or, si vous avez choisi des plantes dont les besoins ne sont pas satisfaits par l'état de votre sol actuel, votre test de sol vous donnera des pistes sur le travail à y effectuer.
  • À la réception des résultats de l’analyse, on vous donnera des recommandations afin de remédier à toute situation. Renseignez-vous dans une pépinière ou une jardinerie pour obtenir une trousse d’analyse de sol.

3. Choisir les amendements avec soin

Ne dépensez pas une fortune sur des amendements de sol coûteux si vous n'en avez pas besoin.

  • Si votre objectif est seulement d’alléger le sol, vos plantes bénéficieront davantage d’un simple compost ou d’un fumier vieilli.
  • Réservez les amendements qui ont des propriétés spéciales pour des situations qui l’exigent. Ainsi, vous réserverez par exemple la mousse de tourbe aux rhododendrons et aux azalées, qui raffolent des sols acides, car cet amendement abaisse le pH du sol.

4. Utiliser le bon paillis

Choisissez un paillis en fonction de son utilisation et non en fonction de son coût, de sa couleur ou de sa durée de vie.

  • Dans les potagers et les jardins vivaces, il faut régulièrement creuser et retourner le sol. Il leur faut un paillis à base de compost, dont la texture légère se décompose rapidement, comme des feuilles compostées.
  • Quant aux arbustes et aux arbres, dont l’emplacement des racines ne doit pas être perturbé après leur plantation, il faut plutôt utiliser un paillis de longue durée comme l’écorce filamentée ou des pépites d’écorces.

5. On ne met pas du neuf sur du vieux

Lorsque vous remplacez un paillis organique (comme ceux faits de dérivés du bois), il est important d’enlever tout le vieux paillis au préalable, sauf s’il est tellement décomposé qu’on le distingue difficilement du sol.

  • En mettant du paillis neuf sur du vieux paillis, la couche inférieure aura d’autant plus de difficulté à se décomposer.
  • Au fil du temps, cela risque de former un tapis de paillis qui étouffera tout simplement les plantes et empêchera l’eau de pénétrer dans le sol, ce qui raccourcira la vie de votre jardin.
  • Dans la plupart des climats, une couche de paillis de cinq centimètres (deux pouces) est suffisante. En mettre plus ne ferait que causer du tort.

6. Apprendre à aimer l’apparence vieillie

Il n’est pas nécessaire de remplacer un paillis organique chaque année, sauf s’il s’est entièrement décomposé.

  • Par exemple, les copeaux de bois devraient vous être fidèles pendant plusieurs années, mais dans un climat humide ils deviendront gris pendant la première saison au sol.
  • Même si ce paillis n’a pas l’air frais et neuf, il fait quand même son travail. Laissez-le en place jusqu’à ce que vous en ayez obtenu pour votre argent.
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