L’Agora de la danse, diffuseur et laboratoire de création en danse contemporaine, possède une histoire riche qui, depuis 2017, connaît un nouveau tournant.
L’Agora a vu le jour en 1991 à l’initiative de quatre acteurs du milieu – dont Dena Davida et Florence Junca-Adenot – en collaboration avec l’UQAM, et en réponse au constat «qu’il n’y a pas réellement de lieu pour présenter la danse contemporaine à Montréal», explique Alexandre Escure, responsable des communications et des relations publiques de l’organisme.
Durant près de 25 ans, l’Agora de la danse, qui occupe un espace loué par l’UQAM rue Cherrier, contribue au rayonnement de la danse contemporaine en accompagnant de nombreux créateurs dontIsabelle Van Grimde , Lucie Grégoire ou José Navas. Mais vers 2012, l’Agora apprend que l’UQAM ne souhaite pas renouveler son bail à son échéance.
La solution, qui ne s’impose pas immédiatement, est pourtant tout près. Tangente, un autre diffuseur qui partage avec l’Agora le bâtiment de la rue Cherrier, travaille depuis un moment sur un beau projet: créer au centre-ville une sorte de pôle dédié à la danse dans un édifice historique, le Wilder. Après L’École de danse contemporaine et les Grands Ballets Canadiens, l‘Agora se joint au projet.